• VII – Qu'est-ce donc en réalité que la mort?

     

                Le temps d'une incarnation, notre corps astral, âme et conscience, réside donc dans un corps physique qui peut tout à fait être assimilé à un vêtement. Comme tout vêtement, cette enveloppe, contrairement à notre âme, n'est pas immortelle, elle s'use. Il est probable qu'en en prenant davantage soin, ce vêtement temporel pourrait nous durer plus longtemps.

     

                Tous nous savons, tous nous avons conscience dès le départ, que notre venue sur la terre n'est effectivement qu'un passage qui va de la naissance à ce que nous appelons "la mort". A mesure que nous comprenons mieux le principe de la réincarnation, le mot "mort" prend une toute autre dimension jusqu'à perdre totalement son côté tragique.

                Mourir, ce n'est qu'un changement d'état, c'est se retrouver soi-même. Notre vraie nature, encore une fois, n'est pas d'être incarné. Nous sommes avant tout des esprits.


     

                Les seuls êtres qui auraient réellement du souci à se faire concernant la mort, ce sont, d'une part, les "suicidaires" et, d'autre part, dans une plus vaste et plus grave mesure, ceux qui se sont "amusés" à faire le mal sur la terre.

                Je reprendrai toutes les explications concernant le cas particulier du suicide dans un chapitre à part.

     

                Je pense que, pour beaucoup, ce n'est pas tant la mort qui nous fait peur mais l'idée d'une possible souffrance physique. Trois formes de souffrances peuvent être liées à la mort.

     

                Les personnes qui meurent de maladie, de faim ou encore sous la torture, connaissent effectivement les épreuves plus ou moins prononcées de la souffrance physique. Sachez que cette souffrance physique, qui n'est liée qu'à notre corps physique, disparaît totalement dès lors que nous sortons de notre corps. A ce  propos, la sortie de corps pourrait devenir la meilleure technique contre la douleur physique, pour autant que nous respections certaines règles élémentaires comme la loi du libre-arbitre et celle du droit à l'intimité de chacun. La mort, qui est le cas le plus courant de la sortie de corps, efface définitivement toute souffrance physique.

     

                La souffrance morale de "ceux qui restent", résultant de toutes forme de séparation d'avec les êtres qui nous sont chers. L'idée de considérer la mort comme un long voyage, n'est pourtant pas dénuée de sens, puisque, quoi qu'il arrive, cette séparation, quand bien même elle s'appelle la "mort", n'est que temporaire. Lorsque l'heure sera venue pour vous de la fin de votre incarnation, vous retrouverez tous ceux que vous croyiez avoir perdus.

     

                La dernière souffrance, enfin, liée à la "mort", est celle "post-mortem" de ceux qui se sont adonnés à faire le mal sur la terre. Car, comme je le dis souvent: "Les bons auront peut-être connu un enfer sur la terre mais de l'autre côté leur attend un paradis. Pour les mauvais c'est tout le contraire et je ne voudrais pas être à leur place.". Mais je leur expliquerai tout cela en détail, pour le salut de leurs âmes, dans un chapitre qui leur sera entièrement consacré.

     

                Mais pour clore ce présent chapitre, j'aurais une petite question simple à poser à ceux qui ne croient pas à la survivance de l'âme après la "mort", la voici: Pourquoi portez-vous des fleurs dans les cimetières aux enterrements, aux anniversaires, à la Toussaint aux personnes que vous aimiez, que vous aimez, n'est-ce pas parce que plus ou moins consciemment vous savez qu'elles sont vivantes ou uniquement pour "faire comme tout le monde"? Si ces êtres n'étaient pas vivants, à quoi servirait-il que vous leur portiez des fleurs? Ne m'en voulez pas – j'ai un profond respect pour les âmes, mais pour vous faire mieux comprendre les choses, j'utilise souvent ce que l'on appelle le raisonnement par l'absurde, qui est pour moi la meilleure façon de montrer du doigt des "non-sens".


  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Avril 2014 à 22:00

    Hello L,

    eh bien moi je ne porte pas de fleurs au cimetière, d('ailleurs je n'en éprouve pas le besoin. Je sais que ce n'est que l'enveloppe en voie de destruction qui s'y trouve. L'être que j'aimais a continué son chemin. Enfin je lui souhaite...  On se retrouvera sans doute dans une prochaine vie :-)

    bisous

    Jolana

    2
    Mercredi 2 Avril 2014 à 08:57

    Bonjour Jolana,

    Oui, et tu le retrouveras, avant cela, dans l'entre-vies... ;) De là, vous pourrez vous programmer une rencontre dans une prochaine vie terrestre. =) On ne perd jamais les personnes qui nous sont chères, nous sommes seulement séparés d'elles momentanément. Et puis, de là-haut, elles veillent sur nous.

    Bisous à toi et très belle journée.

    L.

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