•  

     

             L'homme qui, le premier, contre l'avis de tous, affirma, en son temps, que la terre était ronde fut enfermé pour hérésie. Ce n'est que deux ou trois cents ans plus tard que Galilée, non sans difficultés également, en apporta la preuve et, depuis, cette vérité est devenue une évidence pour chacun.

     

             De tous temps, l'homme fut freiné de par des peurs nées de son incompréhension. Sa grande tendance est de rejeter sans appel tout ce qu'il ne comprend pas, tout ce qu'il ne peut pas lui-même expliquer. Ses doutes et ses peurs l'empêchent toujours d'avancer, et, être différent, dans ce monde, pose encore de nos jours de gros problèmes d'intégration.

     

             Depuis quelques années, d'un autre côté, de plus en plus de personnes, en attente d'une vie meilleure, sont en recherche de spiritualité. Cette recherche, parfois désespérée, peut cependant les amener sur de mauvais chemins. D'autres personnes, peu scrupuleuses, ont tendances à profiter de leur crédulité pour leur faire croire à n'importe quoi. De là sont nées les sectes ou autres organisations assimilées, qui constituent de véritables dangers pour l'être humain. Une secte ça commence avec deux personnes dont une arriverait à avoir une ascendance mentale sur l'autre et s'en servirait pour son propre intérêt. D'autre part, il convient également de faire le tri dans tous les supports abordant ces sujets (livres, films, internet, ....). Il convient donc de rester vigilent en toutes circonstances, et de ne pas croire ou faire n'importe quoi.

     

             Dès mon plus jeune âge, comme beaucoup d'autres personnes qui le taisent, j'ai été spectatrice de phénomènes manifestement appelés inhabituels comme de sentir des présences autour de mon lit dont personne d'autre autour de moi n'aurait pu soupçonner l'existence, de voir des ombres de forme humaine que personne d'autre ne voyait, d'entendre des voix, des bruits, que personne à part moi n'entendait...

     

             Ces ombres en elles-mêmes ne m'effrayaient déjà pas le moins du monde, j'avais juste peur qu'elles ne m'emmènent avec elles. J'eus besoin d'en parler aux personnes "physiques" qui étaient autour de moi, mais celles-ci prirent peur et me condamnèrent définitivement au silence.

     

             Ainsi, j'appris à vivre silencieusement avec ces nombreux phénomènes peu communs, divers et variés, qui jalonnèrent mon existence, sans me perturber le moins du monde - comme si j'avais toujours su... - mais je ne repris réellement conscience de ma médiumnité qu'à l'aube de mes trente six ans.

     

             Aujourd'hui, j'ai bien conscience que je suis née médium, et que l'une des tâches ou missions que j'ai choisi de venir accomplir sur cette terre, c'est d'essayer, avec l'aide précieuse du Ciel, de faire évoluer spirituellement les êtres qui s'y trouvent afin de tenter de refaire de cette terre un paradis.

     

             Les faire évoluer spirituellement, implique de parvenir à leur expliquer simplement l'inexplicable et à les mettre en garde contre tous les genres de pratiques douteuses, c'est donc là le but que je me fixe avec cet ouvrage.

     

    L.


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             "Spiritualité", "Médium", que voilà de grands mots me direz-vous! qui ne veulent très probablement rien dire pour vous, ou pire, pourraient être entachés, ainsi que le mot "Mort", d'un sens inexact.

     

             Prenons donc un dictionnaire au hasard[1], afin d'y rechercher quelques définitions:

     

    Spiritualité = n.f. 1. Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité. Spiritualité de l'âme. 2. Ce qui concerne le spiritualisme, la vie spirituelle.

    Spiritualisme = n.m. Philosophie qui considère l'esprit comme une réalité irréductible et première (par opp. à matérialisme).

    Médium = n. (de l'angl.) Intermédiaire entre le monde des vivants et le monde des esprits, selon les doctrines spirites.

    Esprit = n.m. (lat. Spiritus) I. 1. Principe immatériel vital, substance incorporelle; âme (par opp. à corps). 2. Etre incorporel ou imaginaire (revenant, fantôme, âme d'un mort...). Croire aux esprits...

     

             Pour la suite, vous aurez tout le loisir d'aller consulter vos propres dictionnaires.

    Mais au fait, que répondriez-vous à cette simple question? L'existence de n'importe quel mot dans un dictionnaire ne prouve-t-elle pas que ce mot fût nécessaire à notre langage pour exprimer la réalité d'un vécu?

     

             Plus troublantes encore, peut-être, sont certaines expressions de notre langage: "avoir à l'esprit", "avoir matière à réflexion", "à mon sens", "reprendre ses esprits", "être dans le même état d'esprit", ... pour ne citer que celles-là. Les "expressions toutes faites" sont souvent le plus pur reflet de la réalité.

     

             Un médium, donc, à la base, c'est quelqu'un qui a la capacité de communiquer avec le monde des Esprits.

             Nous sommes tous avant tout des esprits, des âmes, c'est là notre vraie nature.


     

             Il convient certainement, pour une meilleure compréhension de tout ce qui va suivre, de s'arrêter quelques instants sur d'autres définitions.

     

             Il existe quatre principaux "états d'esprit":

     

    ·        "incarné": désigne une âme qui vit actuellement sur la terre, dans le plan terrestre, comme vous et moi à cet instant présent. Cet état est donc l'état naturel de toute personne, de tout animal, vivant sur cette terre.

    ·        "désincarné": conviendra donc à une âme qui ne se trouve pas actuellement dans l'incarnation. On appellera "Plan astral" le lieu naturel où elle se trouve. Nos "morts" sont des âmes désincarnées.

    ·        "décorporé[2]": c'est l'état dans lequel se trouve une âme incarnée qui est momentanément – accidentellement ou volontairement – hors de son corps physique.

    ·        "matérialisé": état dans lequel se trouve une âme désincarnée lorsqu'elle se rend passagèrement "visible" et/ou "palpable" aux êtres incarnés, lorsqu'elle passe volontairement du plan astral au plan terrestre.



    [1] En l'occurrence, celui que j'avais sous la main: Le Petit Larousse illustré – 1993.

    [2] Le mot "décorporation" n'existe pas à l'heure actuelle dans les dictionnaires, non plus que le verbe "se décorporer". On doit utiliser une périphrase pour exprimer actuellement la même idée, il s'agit de la "sortie de corps".


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             Lorsque je cherche à expliquer ces différents états entre l'incarnation et la désincarnation, le matériel et "l'immatériel", je prends souvent comme exemple celui très simple de l'eau:

     

             L'eau, vous la chauffez, elle devient de la vapeur, vous la refroidissez, elle devient de la glace. Trois états mais toujours de l'eau. On pourrait assimiler l'état de glace à l'incarnation, celui de la vapeur d'eau à la désincarnation et l'eau, état intermédiaire, à ceux de la "décorporation" et de la matérialisation.

     

             Vous aurez remarqué, peut-être, que j'utilise le mot "immatériel", tout comme le mot "invisible" entre guillemets, car ce que nous considérons comme étant  "immatériel", ou "invisible", ne l'est pas forcément tant que cela. N'est-il pas vrai que ce qui est dit "invisible" n'est dit "invisible" que s'il n'est pas visible à nos yeux et que ce qui est dit "immatériel" – on parle ici de la matière - n'est dit "immatériel" que par le fait qu'on ne puisse pas le toucher?


     

              Pour vous donner la preuve que ce qui est dit "immatériel" ne l'est peut-être pas tant que cela, reprenons l'exemple de l'eau. L'eau, dans son état de glace, sans nul doute, est matérielle, dans son état d'eau, que vous déposiez une goutte dans votre main ou que vous plongiez la main dedans, vous admettrez que l'eau est également matérielle; et avec un peu plus de sensibilité vous admettrez que la vapeur d'eau est également matérielle.

     

             Imaginez ces deux autres exemples simples, et plus troublants peut-être, que sont le vent, que l'on sent mais que l'on ne voit pas, et le brouillard que l'on voit et que l'on ne sent pas! Dirions-nous pour autant que l'un est "immatériel" et l'autre  "invisible"?

     

             En fait, on peut comprendre aisément que ce n'est pas parce qu'une chose est "invisible" à nos yeux ou "impalpable", qu'elle n'existe pas. L'exemple du vent ou du brouillard, qui sont des éléments pourtant bien terrestres, en constitue certainement la meilleure preuve.

     

             Toujours en guise de preuve, une expérience simple consiste à faire entrer une personne dans une pièce, à l'y laisser tout le temps qu'elle souhaite et, une fois qu'elle en est sorti, lui demander de décrire tout ce qu'elle y a vu. Qui d'entre-nous serait capable d'en décrire la totalité avec précision?

     

             Et pour continuer sur le même sujet: combien de fois avez-vous cherché désespérément un objet qui se trouvait, finalement et réellement, sous vos yeux? Vos clés, par exemple!

             Sentir ou voir "l'immatériel" et "l'invisible", ne serait-ce pas qu'une question de sensibilité ou d'attention?

     

             Aujourd'hui nous sommes capables scientifiquement de prouver l'existence d'un infiniment petit dont nous ne soupçonnions pas l'existence, en cela qu'il n'est pas visible à nos yeux. Tout est composé de ces mêmes infimes particules: les plantes, les animaux, les humains, les objets, l'air, ...

             Tout est de l'énergie et, dans l'ordre naturel des choses, cette énergie ne se perd pas si elle est sans cesse transformée. De simple chaîne pourrait mieux vous le faire comprendre: L'eau participe à la création de l'électricité, elle-même peut la transformer en lumière, la lumière participe à la création de la vie... Cette énergie tourne dans un cercle, dans un cycle sans fin.

             Personnellement, bien qu'estimant ne pas avoir de très bons yeux, j'arrive à voir les particules d'énergie cosmique circuler horizontalement, verticalement et transversalement. Cela ressemble au balayage d'électrons que l'on peut voir sur un téléviseur ou un écran d'ordinateur fatigués. Cette énergie circule, dans tous ces sens, à une très grande vitesse.


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             Le fait est que nous ne savons pas regarder.

     

             L'éducation que nous recevons sur cette terre ne semble pas nous apprendre à regarder, ni plus à utiliser tous nos autres sens au-delà d'un certain seuil. Qui plus est, la majeure partie d'entre nous n'utilise ses sens que dans un seul sens et s'arrête à cela: voir avec ses yeux, entendre avec ses oreilles, toucher avec ses mains, goûter avec la bouche, sentir (dans le sens olfactif) avec son nez.

     

             Pourtant nous sommes capables de bien plus que cela, et l'utilisation "unisensorielle[1]" de nos sens est une grossière erreur, en cela qu'elle nous limite considérablement. Pourtant, les aveugles ne voient-ils pas avec leurs mains?  Qui plus est, le sens du sentir, notamment, éveille une possibilité supplémentaire que, à mon sens, peu de gens exploite. Or, il y a sentir et sentir... Le sentir "olfactif" est très important mais développer cet autre sens du "sentir" paraît encore bien plus enrichissant. Etre aveugle – qui est un handicap très difficile à vivre, croyez-le - peut, d'un autre côté, apporter un enrichissement considérable d'un point de vue "plurisensoriel".

     

             Une expérience consiste tout simplement à rester immobile dans une pièce, les yeux bandés, et demander à une autre personne d'aller et venir, de rentrer et de sortir de la pièce comme bon lui semble et sans faire de bruit. Je suis certaine, qu'au bout d'un moment, vous serez tous capables de savoir (sans voir) où se trouve physiquement cette personne dans la pièce.

     

             D'ailleurs, en y réfléchissant un peu, peut-être vous souvenez-vous d'avoir déjà fait ce genre d'expérience: ressentir la présence derrière vous d'une autre personne, sans l'avoir vu, sans l'avoir entendu et sans avoir pu capter un quelconque soupçon de son odeur ou parfum, si vous préférez.

     

             Nous avons donc tous au moins un sixième sens, dont, malheureusement, personne ne nous a appris à nous servir dans la vie courante, et  qui nous permet de sentir ou de ressentir une autre présence sans l'utilisation d'aucun de nos cinq autres sens. Vous le savez: "Rien ne remplace la pratique!" et ce sixième sens peut non seulement vous servir à détecter la présences des êtres humains, à les reconnaître, mais également ressentir la présence physique des objets inanimés (inanimé =  privé de vie – mais étymologiquement : qui n'a pas d'âme – troublant? non?), leur volume, leur emplacement ou leur position dans l'espace.

     

             En fait, si cela est rendu possible, c'est que, tout étant de l'énergie, nous sommes à la fois émetteur et récepteur d'ondes électromagnétiques.



    [1] Les mots "unisensoriel" et "plurisensoriel" devraient être ajoutés aux dictionnaires.


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             A partir de l'étude des comportements liés aux relations amoureuses, les scientifiques ont commencé à développer une théorie intéressante sur les raisons "invisibles" qui pourraient pousser une personne vers une autre.

     

             Sans le savoir, nous émettons des ondes vers les autres et, sans en avoir conscience également, nous captons des ondes qui sont envoyées vers nous. Bien avant que s'initie une relation amoureuse entre deux êtres, bien avant qu'ils ne prennent conscience de leurs sentiments réciproques, les flux électromagnétiques, émanant de chacune d'entre eux, s'attirent et s'épousent.

     

             Cette théorie des flux magnétiques, qui émanent de tout être et de toute chose, expliquerait également pourquoi les personnes positives attirent un nombre élevé de personnes autour d'elles – dans le langage courant, on dit d'ailleurs de ces personnes qui attirent les autres, sans que l'on puisse réellement se l'expliquer, qu'elles ont un fort magnétisme - alors que nous avons tendance à vouloir fuir les personnes négatives. Elle permettrait, dans le même raisonnement, de comprendre pourquoi, sans pouvoir non plus se l'expliquer, nous nous sentons bien dans un lieu ou au contraire nous nous y sentons au plus mal.

            

             Contrairement aux aimants, le positif attire le positif, aussi surement que le négatif attire le négatif.

     

             Les médiums sont en général des personnes qui possèdent un fort magnétisme. Parmi toutes les catégories de médium, il en est plusieurs qui travaillent plus particulièrement avec les flux magnétiques, avec les énergies: la plus connue reste celle des  "guérisseurs" dont le rôle est de rééquilibrer les énergies dans votre corps, au moyen, notamment, d'une technique que l'on appelle "l'imposition des mains". Le principe en est simple: le médium présente, sans le toucher, la face palmaire de ses mains au dessus de la zone à traiter et aussitôt de l'énergie émane de ces dernières vers le corps à soigner. La circulation de cette énergie est d'autant plus abondante que le corps à soigner le nécessite et cette circulation d'énergie crée un échauffement en rapport avec l'importance du flux magnétique qui se dégage, qui pourrait parfaitement être mesurée d'une manière purement scientifique. Si cette technique est possible c'est que justement tout est énergie et vibration électromagnétique. Cette technique est en générale utilisée pour soigner des corps humains, mais elle pourrait s'appliquer à toute chose et, en particulier, pour aider la nature à être plus prolifique, d'une manière nettement plus saine que toutes celles qui pourraient être utilisées par ailleurs.

     

             D'autres médiums ont pour mission d'absorber en permanence les ondes négatives des lieux dans lesquels ils se trouvent, afin de les transformer en ondes positives, leur propre corps et leur propre âme servant en quelque sorte de filtre épurateur. C'est ce que font également d'autres animaux comme les chats, par exemple.

     

             Le fait que tout soit énergie et vibration électromagnétique est très important et nous y reviendrons plus tard.


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             Nous sommes donc une masse d'énergie électromagnétique et cette masse peut prendre n'importe qu'elle forme, et notamment celle d'un corps humain. Tout comme un gaz, cette forme peut être comprimée jusqu'à un certain point ou, au contraire, dilatée jusqu'à une certaine limite. Le fait est que l'espace minimum que peut prendre notre masse électromagnétique, encore appelé "corps astral", dépasse le volume qu'occupe notre corps humain à l'âge adulte. Ce qui dépasse de notre corps physique s'appelle l'aura.

     

             En état de désincarnation, cette masse électromagnétique, encore appelée "esprit", que nous sommes, possède toute sa mémoire, tout le vécu, tous les acquis, toutes nos expériences, tous nos souvenirs, qui sont partie intégrante de nous-même. Un esprit, c'est une âme avec une conscience.

     

             Dans l'incarnation, si toute notre mémoire est en nous, puisqu'elle fait partie intégrante de nous-même, nous n'avons pas la nécessité d'en avoir totalement souvenir. De ce fait, tout ce dont nous avons besoin de nous souvenir sera stocké dans notre "conscient", et le reste de nos souvenirs sera rangé provisoirement dans la partie de notre cerveau appelée 'inconscient". C'est un peu le même principe qu'un ordinateur ou la mémoire virtuelle constituerait notre conscience et le disque dur notre inconscient, et où nos pensées seraient, de la mémoire virtuelle, ce qui s'affiche sur l'écran. C'est pour cette raison qu'il ne peut y avoir véritablement incarnation que lorsque le cerveau de l'embryon est effectivement et complètement formé.

     

             L'incarnation intervient donc approximativement à trois mois dans le ventre de la mère, quoi qu'il soit plus juste de dire dans le corps de la mère, puisque comme nous l'avons vu plus haut, le corps astral de l'entité qui s'incarne étant plus volumineux que la taille adulte de son corps terrestre, l'est a fortiori par rapport à la taille d'un fœtus.

     

             Les scientifiques essayent actuellement de trouver les raisons qui expliqueraient les "envies" des femmes enceintes. En voici l'explication: ces fameuses  "envies",  mystérieuses, puisque ce ne sont pas les envies de la mère, qui apparaissent en cours de grossesse, puis disparaissent après la naissance, sont en réalité les propres "envies" de l'être venu en elle pour s'incarner.

             On pourrait d'ailleurs vérifier, après la naissance,  que l'objet de ces envies fait partie de la panoplie de goûts de ce "nouvel" être.

     

             Hormis les "envies", et de manière plus générale, on pourrait constater une déformation plus ou moins prononcée des traits physiques de la mère, notamment au niveau de son visage. De la même manière, on pourrait noter, pendant la grossesse d'une femme, une différence dans son comportement, dans son caractère et ses habitudes.

     

             Cette théorie est plus flagrante dans les cas "d'habitation" (le fait d'être "habité") que j'exposerai plus tard.


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              A un instant "t", une nouvelle âme est donc créée de l'énergie divine. Plus loin, dans le paragraphe intitulé "La naissance d'une nouvelle âme", je vous expliquerai plus exactement comment cela se passe.

             Cette âme, qui possède une conscience bien à elle, est aussi pure que sa source, mais elle a tout à apprendre. La conscience, pour notre âme (pour ne pas le confondre avec le mot "conscience" que l'on utilise dans l'incarnation), c'est, entre autre chose, ce qui nous dit, ce qui nous permet de savoir, que nous sommes là à un instant donné, c'est ce qui nous permet de nous positionner dans l'espace et dans le temps. Notre conscience, c'est notre individualité, le "cerveau" de notre âme. Je reviendrai sur ce sujet, en abordant d'autres sujets comme "les sorties de corps" ou "décorporations", et "le voyage astral".

     

             Donc, cette âme, nouvellement créée, a tout à apprendre. Elle va donc être envoyée sur la terre à des fins d'apprentissage, et c'est cette action d'envoyer une âme sur la terre qu'on appelle l'incarnation. S'incarner c'est, très précisément, "entrer dans la chair"  (cf: avoir les ongles incarnés). La terre n'est autre qu'une école.

             Aucune âme ne pourrait tout apprendre le temps d'une seule incarnation, qui plus est lorsque l'on prend conscience (dans le sens terrestre du mot) que la finalité de l'incarnation est d'acquérir de l'Amour Pur pour tout un chacun, de devenir cet Amour Divin, vous admettrez, assez facilement je pense, que nous en sommes très loin. Cette âme reviendra donc un nombre très élevé de fois sur la terre jusqu'à ce qu'elle ait atteint le plus haut degré de la spiritualité qui est, comme nous l'avons dit, l'Amour Divin, essence de cette force positive lumineuse dont elle est issue afin de l'y rejoindre, d'en faire partie tout en gardant son individualité.

     

             Est assignée à cette nouvelle âme qui va commencer le cycle des incarnations, une autre âme et que l'on appelle "Guide" ou "Ange Gardien". Si la terre est assimilée à une école, notre Guide serait une sorte de professeur particulier. Cette âme que l'on appelle "Guide", est une âme comme une autre qui, non seulement a terminé ces cycles d'incarnation, mais qui a reçu, de plus, une formation spécifique de Guide, comme l'on apprendrait un métier, une qualification plus précise.  Elle est chargée d'accompagner cette nouvelle âme d'incarnation en incarnation et de la guider dans son évolution - c'est d'ailleurs la raison pour laquelle cette âme est dénommée "Guide" - tout en respectant une des lois essentielles de l'Astral que l'on appelle "le libre arbitre". Et si ce guide est également appelé "Ange Gardien", c'est parce qu'il est, également, c'est à dire de manière égale, notre guide, un ange et le gardien de notre âme.

             "Le libre arbitre", qui est une notion très importante, sous entend non seulement que toute âme est totalement libre de ses choix mais également, beaucoup trop de personnes ont malheureusement tendance à l'oublier, que toute âme est responsable de ses choix et doit en assumer l'exacte conséquence.


     

             C'est pourquoi, à la fin de cette première incarnation, comme à la fin de chaque incarnation, arrive l'heure du bilan. Notre vie terrestre repasse devant nous tel un film en accéléré, nous présentant, dans une totale transparence, toutes les conséquences directes et indirectes de nos pensées, de nos paroles et de nos actes. Point de jugement céleste et point de Karma! nos remords de conscience nous servant amplement et justement, croyez-le, de "punition". Dans l'Astral, il nous est impossible, contrairement à ce qui se passe sur la terre, de nous soustraire, d'une quelconque manière que ce soit, à nos responsabilités.

             Après avoir mûrement réfléchi à tout cela, cette âme totalement libre de ses choix, va choisir pour son évolution, le cheminement de sa future incarnation avec l'aide de son Guide attitré. A chaque nouvelle incarnation, l'âme, qui doit évoluer encore, affinera grâce aux bilans de ses incarnations passées, les futures épreuves de ses futures incarnations.

     

             Pourquoi notre évolution doit-elle  nécessairement passer par une série d'épreuves, m'objecterez-vous très probablement?

     

             Pour parvenir au plus haut degré de l'évolution, et bien que leur cheminement soit pour chacune d'elles personnalisé, puisqu'il dépend de nos choix propres, toutes les âmes auront au bout du compte à apprendre les mêmes choses et à faire les mêmes expérimentations.

             Pour apprendre, il n'existe pas un nombre infini de moyens. On a beau dire à un enfant, par exemple, que le feu brûle et qu'il ne faut pas y mettre la main, combien d'enfant n'y mettront effectivement pas la main et donc ne se brûleront pas pour réellement le comprendre?

     

             L'expérience des uns pourrait pourtant servir aux autres, mais l'on s'aperçoit vite dans la pratique que malheureusement cela ne se passe pas ainsi. Pour comprendre réellement un problème, il nous faut le vivre, car c'est en vivant le problème que l'on finit par en comprendre tous les mécanismes. Nous n'arrivons réellement à comprendre la pauvreté qu'en étant pauvre, nous n'arrivons à cerner les problèmes des handicapés qu'en devenant un des leurs, pour ne donner que ces exemples. La pauvreté est l'une des composantes qui nous permet d'apprendre l'humilité, l'écoute des autres, le détachement matériel, ... chaque handicap, un certain nombre de choses comme le développement d'autres facultés dont nous aurions, autrement, ignoré l'existence. Les personnes qui ont une vie trop tranquille n'avancent pas, elles s'endorment...

     

             Vous conviendrez également, que trop de personnes sur cette terre ont besoin d'être témoin d'une injustice flagrante sous leurs yeux pour commencer à agir. Beaucoup se découragent à la simple vue de la montagne qui se dresse devant eux. S'ils décidaient, malgré tout, d'essayer au moins de l'escalader, bien souvent ils se rendraient compte que ce n'est pas si difficile. Une fois dépassée, et pour peu qu'ils regardent en arrière, qu'ils regardent les choses avec un peu plus de recul, ils riront très sûrement à la vue du petit caillou qui leur a soi-disant barré la route.


     

             Quoi qu'il en soit, rappelons-nous  que le Ciel, par l'intermédiaire de notre Guide, veille constamment sur nous tous, intervenant pour nous bien des fois sans que nous en ayons conscience, et le dictons "Aide toi, le Ciel t'aidera" est un pur reflet de la réalité.

     

             Je me dois, à ce stade, de vous préciser qu'il y a aussi sur cette terre, des âmes évoluées – des sortes de "Mary Poppins" - qui reviennent s'incarner, non à des fins d'apprentissage mais pour vous apporter leur aide. Elles font partie de cette catégorie de médium que l'on pourrait appeler les "missionnés du Ciel", puisque leur mission première est de vous apporter leur aide.


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                Je vous précise, tout d'abord, que je n'ai nullement l'intention de vous donner la moindre explication quand à la méthode permettant de sortir volontairement de son corps, car seules les personnes qui sont autorisées par le Ciel seraient en droit de pouvoir le faire, en cela que leurs missions les amènent, pour mieux intervenir, et de manière ponctuelle, à devoir se "décorporer". Par respect du libre-arbitre et de l'intimité de chacun, il est très rare que ces êtres se souviennent du contenu précis de ce genre d'intervention. Malheureusement, d'autres personnes, non autorisées, parviennent à contrôler ce phénomène à des fins très critiquables et sur lesquelles je reviendrai plus tard.

     

     

                Nous avons vu que, dans l'état d'incarnation, notre esprit, âme et conscience, réside dans notre corps physique qui pourrait être assimilé à un vêtement, corps que nous intégrons à trois mois dans le ventre de notre mère biologique.

     

                Pour simplifier les choses, on pourrait dire que, dans l'incarnation, nous sommes composé de trois "corps" qui sont imbriqués les uns dans les autres à la manière des "poupées russes": notre corps astral ou âme, notre corps physique et notre conscience.

                Sauf dans de quelques rares exceptions, ces trois corps sont parfaitement intégrés les uns dans les autres, et, notre corps astral et notre corps physique, notamment, sont parfaitement alignés, comme le montre le schéma ci-dessous.


     

    VI – Les "sorties de corps"

     

     

                Notre âme et notre conscience ne sont pas prisonnières de notre corps physique. Notre corps physique possède ce que l'on appelle des "chakras" qui en constituent autant de portes d'entrée ou de sortie. La plus communément utilisée est celle qui se situe au sommet de notre crâne, et, comme par hasard (si le hasard existe), à l'emplacement exacte de la fontanelle.

     

     

                Il existe plusieurs degrés de sortie de corps, celle-ci pouvant être accidentelle ou volontaire, totale ou partielle, sans ou avec tout ou partie de notre conscience.

                En réalité, plutôt que de "sortie de corps", il faudrait parler d'étirement. Le corps astral s'étire effectivement hors du corps, un peu comme un chewing-gum, dont l'une des extrémités resteraient soudée dans notre corps physique.

     

                Bien qu'ils l'ignorent, la plupart des gens sortent de leur corps pendant la nuit tandis que ce dernier se repose. La "mort", processus inverse de la "naissance", constitue la dernière et irréversible sortie de corps de l'incarnation, l'esprit, âme et conscience, quittant alors définitivement son corps physique. Mais il existe nombre d'états intermédiaires, sur lesquels je reviendrai plus tard, et notamment sur l'état particulier du coma.

     

     


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                Le temps d'une incarnation, notre corps astral, âme et conscience, réside donc dans un corps physique qui peut tout à fait être assimilé à un vêtement. Comme tout vêtement, cette enveloppe, contrairement à notre âme, n'est pas immortelle, elle s'use. Il est probable qu'en en prenant davantage soin, ce vêtement temporel pourrait nous durer plus longtemps.

     

                Tous nous savons, tous nous avons conscience dès le départ, que notre venue sur la terre n'est effectivement qu'un passage qui va de la naissance à ce que nous appelons "la mort". A mesure que nous comprenons mieux le principe de la réincarnation, le mot "mort" prend une toute autre dimension jusqu'à perdre totalement son côté tragique.

                Mourir, ce n'est qu'un changement d'état, c'est se retrouver soi-même. Notre vraie nature, encore une fois, n'est pas d'être incarné. Nous sommes avant tout des esprits.


     

                Les seuls êtres qui auraient réellement du souci à se faire concernant la mort, ce sont, d'une part, les "suicidaires" et, d'autre part, dans une plus vaste et plus grave mesure, ceux qui se sont "amusés" à faire le mal sur la terre.

                Je reprendrai toutes les explications concernant le cas particulier du suicide dans un chapitre à part.

     

                Je pense que, pour beaucoup, ce n'est pas tant la mort qui nous fait peur mais l'idée d'une possible souffrance physique. Trois formes de souffrances peuvent être liées à la mort.

     

                Les personnes qui meurent de maladie, de faim ou encore sous la torture, connaissent effectivement les épreuves plus ou moins prononcées de la souffrance physique. Sachez que cette souffrance physique, qui n'est liée qu'à notre corps physique, disparaît totalement dès lors que nous sortons de notre corps. A ce  propos, la sortie de corps pourrait devenir la meilleure technique contre la douleur physique, pour autant que nous respections certaines règles élémentaires comme la loi du libre-arbitre et celle du droit à l'intimité de chacun. La mort, qui est le cas le plus courant de la sortie de corps, efface définitivement toute souffrance physique.

     

                La souffrance morale de "ceux qui restent", résultant de toutes forme de séparation d'avec les êtres qui nous sont chers. L'idée de considérer la mort comme un long voyage, n'est pourtant pas dénuée de sens, puisque, quoi qu'il arrive, cette séparation, quand bien même elle s'appelle la "mort", n'est que temporaire. Lorsque l'heure sera venue pour vous de la fin de votre incarnation, vous retrouverez tous ceux que vous croyiez avoir perdus.

     

                La dernière souffrance, enfin, liée à la "mort", est celle "post-mortem" de ceux qui se sont adonnés à faire le mal sur la terre. Car, comme je le dis souvent: "Les bons auront peut-être connu un enfer sur la terre mais de l'autre côté leur attend un paradis. Pour les mauvais c'est tout le contraire et je ne voudrais pas être à leur place.". Mais je leur expliquerai tout cela en détail, pour le salut de leurs âmes, dans un chapitre qui leur sera entièrement consacré.

     

                Mais pour clore ce présent chapitre, j'aurais une petite question simple à poser à ceux qui ne croient pas à la survivance de l'âme après la "mort", la voici: Pourquoi portez-vous des fleurs dans les cimetières aux enterrements, aux anniversaires, à la Toussaint aux personnes que vous aimiez, que vous aimez, n'est-ce pas parce que plus ou moins consciemment vous savez qu'elles sont vivantes ou uniquement pour "faire comme tout le monde"? Si ces êtres n'étaient pas vivants, à quoi servirait-il que vous leur portiez des fleurs? Ne m'en voulez pas – j'ai un profond respect pour les âmes, mais pour vous faire mieux comprendre les choses, j'utilise souvent ce que l'on appelle le raisonnement par l'absurde, qui est pour moi la meilleure façon de montrer du doigt des "non-sens".


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                Lorsqu'un être revient s'incarner sur la terre, rappelons que, préalablement, cet être a choisi, en pleine conscience et librement, ses futures épreuves à des fins d'amélioration et pour parfaire son apprentissage.

                D'un autre côté, les choix que nous faisons à tous instants dans notre incarnation influent sur les évènements, sur ceux qui nous touchent directement comme sur ceux qui touchent les personnes qui nous entourent. Les choix que nous faisons influent non seulement sur nous-mêmes mais aussi sur les autres, et pourraient même aller parfois jusqu'à fausser totalement le chemin que nous avions choisi de suivre avant de revenir nous incarner.

                Le fait est, que quelques soient les choix que nous faisons dans l'incarnation, choix qui ont une influence sur le déroulement des événements qui parsèment nos vies, ces choix ne doivent pas nous soustraire à l'apprentissage que nous avions choisi de suivre dans l'incarnation. Un des rôles de notre Guide est justement de veiller à ce que nous puissions malgré tout, pour notre bien, puisque cela nous permet d'avancer, être confronté aux épreuves que nous avions choisies, et ce, grâce à ce que l'on appelle communément "la magie des coïncidences". C'est notamment pour cette raison que certains événements reviennent en boucle dans notre vie – fait que vous aurez certainement remarqué - tant que nous n'en avons pas tiré la bonne leçon.

     

     

                Mettre fin à nos jours avant terme ne saurait nous soustraire à nos épreuves. Bien au contraire, non seulement l'épreuve restera à passer mais il nous faudra en revivre une deuxième fois, dans les mêmes conditions, les mêmes préambules. Résultat des courses: du temps perdu et de la souffrance supplémentaire.

     

                Malheureusement ce n'est pas tout! Tous ceux qui vous aimaient, sans vous l'avoir nécessairement exprimé explicitement, plus nombreux qu'on ne le pense en général, risquent, jusqu'à la fin de leur vie terrestre, qui peut être encore très longue, de se culpabiliser de n'avoir pas su vous écouter, vous aider, vous sauver. Leur souffrance, cette souffrance supplémentaire pour eux, qui résulterait alors de votre choix, et dont vous serez donc tenu pour responsable, pourrait bien vous être insupportable, car, comme leçon supplémentaire, vous en seriez obligatoirement témoin.

                Ainsi que l'on ne résout aucun problème en le fuyant, on ne se débarrasse donc pas de l'incarnation en se suicidant, mais, bel et bien, en ayant une attitude volontaire face à nos apprentissages.


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